Criminologue de formation, Salomé Van Billoen a notamment travaillé en Afrique pendant 10 ans, essentiellement en République Démocratique du Congo et au Rwanda. C’est au Rwanda qu’elle a accompagné des communautés villageoises dans l’expérimentation d’un processus de justice restaurative dans le domaine des violences domestiques et sexuelles. Inspirée par les résultats de cette expérience de justice et convaincue par sa portée universelle, elle l’a documentée dans le film « Les cornes de la vache » qu'elle a initié et avec lequel elle tourne depuis 2019.
Le film documentaire Amahembe y’inka (Les cornes de la vache) raconte l’histoire de communautés villageoises au Rwanda qui se sont réappropriées le débat de la justice.
Elles apprennent à faire face, ensemble, aux violences domestiques et sexuelles qui les minent, à travers un processus de justice restaurative qu'elles mettent en oeuvre par et pour elles-mêmes !
Des paysan·nés comme Jean-Marie, Agnès, Evariste, Drocella et d’autres ont franchi le pas et ont donné un espoir énorme à leur communauté. Chemin faisant, ils et elles posent en réalité une question fondamentale et universelle : quel est le sens de la justice et que peut-elle faire pour que les personnes retrouvent leur humanité et se reconstruisent en lien avec leur communauté ?
Nous regarderons le film ensemble et prendrons le temps d'échanger avec elle en deuxième partie de soirée.
Voici le trailer : https://vimeo.com/858969207


Salome Van Billoen
Praticienne en justice restaurative et co-porteuse du dispositif de justice restaurative au Rwanda, Salomé Van Billoen est aujourd’hui membre du groupe « Retissons du lien – Penser ensemble pour agir en commun » rassemblant des familles concernées par l’engagement d’un.e des leurs dans l’idéologie djihadiste et des personnes endeuillées ou rescapées des attentats de Paris et de Bruxelles, avec à leur côté des intervenant.e.s de première ligne confronté.e.s au phénomène de radicalisation violente. Elle coordonne la mise en place de cercle en justice restaurative
ouverts à toute personne affectée par le terrorisme.
Elle est aussi l’autrice du livre « Les Juridictions Gacaca au Rwanda. Une analyse de la complexité des représentations ».
 

« L’une des principales parties de la sagesse est de savoir en quelle façon et pour quelle cause chacun se doit estimer ou mépriser. » René Descartes

Une bonne estime de soi nous aide à mieux vivre, à traverser intelligemment bonheurs et adversités. Puis à nous tourner tranquillement vers plus intéressant encore que nous-mêmes : les autres, le monde, la vie.
Car l’estime de soi n’est pas le but, elle est le chemin vers une présence au monde ouverte, sereine et épanouie. 

Alors, comment s’estimer, puis s’oublier ? 

 

Notre ami et parrain Christophe André nous fait le plaisir de revenir à Bruxelles pour aborder cette question passionnante avec la communauté d'Émergences.
 

Christophe André est né à Montpellier d’un père marin et d’une mère institutrice. D’où, peut-être, son goût pour la pédagogie (merci maman) et la psychologie des profondeurs (merci papa). Il lit très tôt l’oeuvre de Freud et décide de faire médecine pour devenir psychiatre.

Il pratique pendant 15 ans psychiatrie et rugby à Toulouse. Après son mariage, il monte à Paris, remplace alors la pratique du rugby par celle de l’écriture, la visite des mêlées par celle des musées, et ne marque plus d’essais, mais en publie de nombreux.

Il a accompli l’essentiel de sa carrière dans le Service Hospitalo-Universitaire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, au sein d’une Unité de Psychothérapie Comportementale et Cognitive, spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles émotionnels, anxieux et dépressifs. Il a été parmi les premiers médecins à proposer à ses patients des approches de méditation laïque, dès 2004. Il a été lauréat en 2016 du Prix Jean Bernard, de la Fondation pour la Recherche Médicale.

Ses ouvrages destinés au grand public connaissent un très grand succès en France et à l’étranger. Mais, d’un naturel perfectionniste, il considère cependant que ses seuls véritables chefs d’oeuvre sont ses trois filles…

Le replay (accessible 30 jours gratuitement) sera envoyé quelques jours après la session par un autre lien, nous l'enverrons automatiquement à tout le monde (pas besoin de nous contacter).

 

« L’une des principales parties de la sagesse est de savoir en quelle façon et pour quelle cause chacun se doit estimer ou mépriser. » René Descartes

Une bonne estime de soi nous aide à mieux vivre, à traverser intelligemment bonheurs et adversités. Puis à nous tourner tranquillement vers plus intéressant encore que nous-mêmes : les autres, le monde, la vie.
Car l’estime de soi n’est pas le but, elle est le chemin vers une présence au monde ouverte, sereine et épanouie. 

Alors, comment s’estimer, puis s’oublier ? 

 

Notre ami et parrain Christophe André nous fait le plaisir de revenir à Bruxelles pour aborder cette question passionnante avec la communauté d'Émergences.

 

Christophe André est né à Montpellier d’un père marin et d’une mère institutrice. D’où, peut-être, son goût pour la pédagogie (merci maman) et la psychologie des profondeurs (merci papa). Il lit très tôt l’oeuvre de Freud et décide de faire médecine pour devenir psychiatre.

Il pratique pendant 15 ans psychiatrie et rugby à Toulouse. Après son mariage, il monte à Paris, remplace alors la pratique du rugby par celle de l’écriture, la visite des mêlées par celle des musées, et ne marque plus d’essais, mais en publie de nombreux.

Il a accompli l’essentiel de sa carrière dans le Service Hospitalo-Universitaire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, au sein d’une Unité de Psychothérapie Comportementale et Cognitive, spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles émotionnels, anxieux et dépressifs. Il a été parmi les premiers médecins à proposer à ses patients des approches de méditation laïque, dès 2004. Il a été lauréat en 2016 du Prix Jean Bernard, de la Fondation pour la Recherche Médicale.

Ses ouvrages destinés au grand public connaissent un très grand succès en France et à l’étranger. Mais, d’un naturel perfectionniste, il considère cependant que ses seuls véritables chefs d’oeuvre sont ses trois filles…

Les thérapies en tout genre, le coaching, la méditation, le yoga, les stages de développement personnel connaissent un succès croissant... nous assistons ainsi à un grand mouvement de "retour à soi" qui mérite toute notre attention.
Est-ce propre à notre époque ou n’y-a-t-il là rien de nouveau sous le soleil ?
Est-on légitime à vouloir devenir soi-même ?
Comment se chercher sans s’égarer ni sombrer dans l’égocentrisme ?
N’est-ce pas seulement en effet si nous menons la quête de soi assez loin, au-delà du petit moi autocentré, que nous pouvons en espérer le meilleur tant au niveau individuel que collectif ?
Si oui, comment faire ?
Comment reprendre et mener au plus loin l’effort de connaissance de soi vers plus grand que soi, tel que nous y invitent les sagesses anciennes, dans les conditions du monde actuel ?
Voilà les questions que la psychologue Inès Weber nous invitera à méditer ensemble, pour sa première soirée à Bruxelles avec Émergences.


Inès Weber est psychologue clinicienne, psychothérapeute, elle exerce en cabinet libéral et en ligne. De 2018 à 2021, elle tient une chronique dans le magazine Psychologies intitulé "Vers une psychologie spirituelle". En avril 2023, elle publie son premier livre chez Gallimard, Être soi, une quête essentielle au service du monde. Elle est également co-fondatrice avec le philosophe Abdennour Bidar en 2015 du centre Sésame, un espace non confessionnel de méditation, de réflexion et de dialogue sur les grandes questions de sens communes aux différentes traditions de sagesse d'Orient et d'Occident, du passé et du présent. Le Sésame organise à Paris et en Provence des événements ouverts à tous, athées, agnostiques, croyants, sans exclusive, pour une fraternité la plus large possible (https://centre-sesame.fr/).

Le replay (accessible 30 jours gratuitement) sera envoyé quelques jours après la session par un autre lien, nous l'enverrons automatiquement à tout le monde (pas besoin de nous contacter).


Les thérapies en tout genre, le coaching, la méditation, le yoga, les stages de développement personnel connaissent un succès croissant... nous assistons ainsi à un grand mouvement de "retour à soi" qui mérite toute notre attention.
Est-ce propre à notre époque ou n’y-a-t-il là rien de nouveau sous le soleil ?
Est-on légitime à vouloir devenir soi-même ?
Comment se chercher sans s’égarer ni sombrer dans l’égocentrisme ?
N’est-ce pas seulement en effet si nous menons la quête de soi assez loin, au-delà du petit moi autocentré, que nous pouvons en espérer le meilleur tant au niveau individuel que collectif ?
Si oui, comment faire ?
Comment reprendre et mener au plus loin l’effort de connaissance de soi vers plus grand que soi, tel que nous y invitent les sagesses anciennes, dans les conditions du monde actuel ?
Voilà les questions que la psychologue Inès Weber nous invitera à méditer ensemble, pour sa première soirée à Bruxelles avec Émergences.


Inès Weber est psychologue clinicienne, psychothérapeute, elle exerce en cabinet libéral et en ligne. De 2018 à 2021, elle tient une chronique dans le magazine Psychologies intitulé "Vers une psychologie spirituelle". En avril 2023, elle publie son premier livre chez Gallimard, Être soi, une quête essentielle au service du monde. Elle est également co-fondatrice avec le philosophe Abdennour Bidar en 2015 du centre Sésame, un espace non confessionnel de méditation, de réflexion et de dialogue sur les grandes questions de sens communes aux différentes traditions de sagesse d'Orient et d'Occident, du passé et du présent. Le Sésame organise à Paris et en Provence des événements ouverts à tous, athées, agnostiques, croyants, sans exclusive, pour une fraternité la plus large possible (https://centre-sesame.fr/).

S'engager sur un chemin spirituel, c'est descendre au fond du fond, devenir soi-même, évacuer les passions tristes, se libérer en un mot pour devenir plus généreux, affranchi. Cependant, la société, le mental, le regard de l'autre peuvent sécréter comme mille injonctions. Comment, dès lors, trouver sa vraie place dans le monde ? Comment ne plus être manipulé comme par l'extérieur et passer du devoir, de la peur à l'amour. 

 

! INCLUS DANS LE PRIX : 30 jours DE REPLAY !

S'engager sur un chemin spirituel, c'est descendre au fond du fond, devenir soi-même, évacuer les passions tristes, se libérer en un mot pour devenir plus généreux, affranchi. Cependant, la société, le mental, le regard de l'autre peuvent sécréter comme mille injonctions. Comment, dès lors, trouver sa vraie place dans le monde ? Comment ne plus être manipulé comme par l'extérieur et passer du devoir, de la peur à l'amour. 

Nous avons la grande chance de pouvoir vous proposer une soirée en compagnie de notre ami Satish Kumar le dimanche 10 mars en soirée.
Sur le modèle des fire talks,  légendaires discussions autour du feu au Schumacher College (le centre universitaire qu'il a créé dans le Devon), nous imaginons cette soirée très conviviale.
Nous serons simplement réuni·es pour partager avec Satish Kumar et lui poser des questions.
La soirée se déroulera en anglais, sans traduction.

Radical Love, is to love without any expectations and without any conditions. Radical Love is to love even those who do not agree with us. We need to love ourselves, love all people without any judgment and love Nature.
We need to shift from ego to eco! From me to we! From I to us! We are all inter related. Love is the answer to all our questions. Love is the solution to all our problems. Love is the essence of life. Come and hear Satish Kumar speak about radical love.


Satish Kumar est le fondateur du Schumacher College au Royaume-Uni. Il a été rédacteur en chef du magazine Resurgence pendant 40 ans. Ce magazine a été décrit par le journal The Guardian comme "le fleuron artistique et spirituel du mouvement vert".
Ancien moine jaïn, Satish Kumar a entrepris un pèlerinage international pour la paix. Avec un ami, il a parcouru 8000 miles à pied, de New Delhi à Moscou, Paris, Londres et Washington. En chemin, il a rencontré Bertrand Russell et Martin Luther King. Satish est l'auteur de dix livres, dont son autobiographie, No Destination. Parmi ses autres ouvrages figurent Elegant Simplicity, Soil, Soul, Society et Radical Love. Satish a milité toute sa vie pour la durabilité environnementale, la justice sociale et la paix dans le monde. Il a reçu le prix Goi pour la paix en 2022.
 

! INCLUS DANS LE PRIX : 30 jours DE REPLAY !

Pour ne pas finir de tout détruire sur cette petite planète bleue, il s'agirait de se "reconnecter à la nature"...
Mais que signifie cette expression ? Car les anthropologues parlent déjà d'abandonner le mot "Nature" ! Alors comment retisser la toile du "vivant" ? Comment retrouver des relations profondes et réciproques avec les "non-humains" ? Comment faire ré-émerger le sauvage ?
Nous, les modernes, déconnecté·es, hors-sols, tâtonnons sur ce chemin car nous avons perdu ces savoirs.
Or, il existe sur Terre des cultures qui les possèdent encore. Pourrons-nous les retrouver assez rapidement ? Le voulons-nous vraiment ? Quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur notre civilisation ? Pourrait-on encore parler de civilisation ? 

Pablo Servigne est un auteur et conférencier d’origine franco-colombienne. Il a une formation d’ingénieur agronome et de docteur en sciences (éco-éthologie). Il a écrit plusieurs livres dont des best-sellers : Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015), L'entraide, l'autre loi de la jungle (LLL, 2017), Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018), et L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants... et à nos parents (Seuil, 2022).
Il a également été co-rédacteur en chef de la revue Yggdrasil [Effondrement et renouveau].

Pour ne pas finir de tout détruire sur cette petite planète bleue, il s'agirait de se "reconnecter à la nature"...
Mais que signifie cette expression ? Car les anthropologues parlent déjà d'abandonner le mot "Nature" ! Alors comment retisser la toile du "vivant" ? Comment retrouver des relations profondes et réciproques avec les "non-humains" ? Comment faire ré-émerger le sauvage ?
Nous, les modernes, déconnecté·es, hors-sols, tâtonnons sur ce chemin car nous avons perdu ces savoirs.
Or, il existe sur Terre des cultures qui les possèdent encore. Pourrons-nous les retrouver assez rapidement ? Le voulons-nous vraiment ? Quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur notre civilisation ? Pourrait-on encore parler de civilisation ? 

Pablo Servigne est un auteur et conférencier d’origine franco-colombienne. Il a une formation d’ingénieur agronome et de docteur en sciences (éco-éthologie). Il a écrit plusieurs livres dont des best-sellers : Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015), L'entraide, l'autre loi de la jungle (LLL, 2017), Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018), et L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants... et à nos parents (Seuil, 2022).
Il a également été co-rédacteur en chef de la revue Yggdrasil [Effondrement et renouveau].

Pour trouver la salle où se déroule la conférence, voici quelques indications.
La salle UD2.218A se trouve sur le campus du Solbosch de l'ULB, dans le bâtiment U – Porte D – Salle UD2.218A.
L'adresse est 
Avenue Paul Héger 
1050 Bruxelles

Vous pouvez vous garer dans le parking Janson.