
Et vous, vous sentez-vous libre ? Ne serait-ce que pour une Journée et demi ?
La liberté, ça vous parle ? Libre-penseur·se ? Libre-arbitre, libre-échange, libre-expression…La liberté est multiple, prend des formes innombrables. Nelson Mandela se sentait-il libre durant ses 27 années d’incarcération ? Et les afghanes, sous le régime taliban ? Murées dans le noir de l’interdiction d’étudier, de travailler, de sortir seule de chez elles. Invisibilsées sous leur tchadri ? Et vous, aujourd’hui, vous sentez-vous libre ?
"Est-il possible de vivre libre ? "
Tel est le thème des Journées Émergences 2025 qui se tiendront les 27 septembre aux Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le 28 septembre à l’U.L.B. Les places numérotées pour la journée du samedi à BOZAR sont disponibles en suivant ce lien. Vous pouvez suivre cette journée en ligne (et en replay pendant 30 jours) si vous ne pouvez nous rejoindre à Bruxelles.
Est-ce que la liberté dépend de notre détachement vis-à-vis des êtres qu’on aime, des choses qu’on possède ou que l’on désire, de l’acceptation de l’impermanence de la nature ? Comment concilier la liberté de penser, de travailler, d’aimer, d’élever des enfants, de ne rien faire dans le monde d’aujourd’hui avec tous les conditionnements et les obligations qui structurent la société ?
Les 27 et 28 septembre 2025, nos invité·es exceptionnel·l·es poseront un cadre différent, en partageant leurs connaissances et expériences de la liberté, en ouvrant des brêches, en faisant bouger les lignes du cadre dans lequel il y a toujours un degré de liberté.
Au programme (qui est train de s’étoffer): Ilios Kotsou et Caroline Lesire mèneront la danse en orchestrant les interventions de Matthieu Ricard, moine bouddhiste et photographe, Emmanuelle Pouydebat, éthologue, Albert Moukheiber, neuroscientifique, Stéphanie Bodet, championne d’escalade, Nicolas Gisin, physicien, Alexandre Jollien, philosophe et d’autres invité·es qui nous rejoindront.
Quand on regarde l’actualité, un sentiment d’impuissance peut nous envahir. À quoi bon parler entre nous de liberté si tous les autres ont les oreilles bouchées et les yeux tournés vers leur propre personne ? Parce qu’on ne va pas se laisser abattre ou gagner par la peur de vivre dans ce monde, la peur des autres qui ne pensent pas comme nous, etc. Les êtres humains ont en eux une résilience immense face à l'adversité, une force de inouïe d’adaptation aux changements et une volonté de croire, même quand on a le sentiment que rien ne va, qu’il y a une source de joie en chacun de nous, qui nous fait embrasser la vie comme un enfant que l’on tient dans ses bras.